Alors pour aller au-delà , il faut de la lumière et des objectifs qui ont un pouvoir de résolution important... et puis, il faut peut-être maitriser les mouvements micrométriques.
En furetant sur le web, et notamment sur Flickr, je suis tombé sur des macro à couper le souffle... des gros plans dignes d'une vue au microscope à balayage.
Renseignements trouvés, ces photographes utilisent des objectifs de microscope (point "11") ou des objectifs spéciaux que l'on met au bout d'un soufflet (point "12" - des trucs que j'avais vu il y a quelques temps, mais j'en ignorai l'utilité) et font du stacking à un point que là aussi je n'imaginais pas (des dizaines de clichés sont compilés)
Vous avez pu voir, dans
ce topic ce que mes premiers essais pouvaient donner.
Depuis, sans trop faire de photos de plus, j'ai un peu changé de matériel... mais j'ai encore pas mal de choses à mettre au point... nous verrons ça au fur et à mesure (quand la saison de macro sera en cours)
Présentation rapide du matos du moment.
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Les objectifs pour microscope sont pour la plupart au standard "RMS" pour le pas de vis. Il y en a plein de sortes, mais il suffit de taper sur ebay "
microscope objective" pour voir qu'il y a aussi toutes sortes de prix... si je peux vous conseiller, je pense (pour le moment) qu'il faut prendre un objectif 10X, plan et si possible avec un "M" pour "metallographie" car ces objectifs ont des distances de mise au point plus lointaines que les autres (après, il existe aussi de LD, LWD, ELWD... mais c'est plus cher... si l'aventure vous intéresse, vous pourrez toujours me demander)
Pour la liaison entre la monture "F" du soufflet Nikon et le RMS de l'objectif de microscope, il a fallu que je trouve deux bagues... une première pour visser l'objectif (mot clé "RMS adaptator") puis une deuxième pour aller de cette bague (j'avais du M39... c'est du vissant pour Leica) à la monture F (plus facile à trouver et souvent moins chère)
Un fois tout ça mis au bout du soufflet (ou de bagues allonge), il faut monter le tout sur un statif (26 - j'en cherche un... sans doute un vieil agrandisseur à dégoter) ou sur un pied (24).
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Le rail "macro" (25) sert à ajuster rapidement la mise au point - mon modèle actuel, "chinois" ne m'emballe guère, mais une fois serré, ça va à peu près.
Le statif de microscope m'est pour l'instant indispensable car je peux modifier micromètre après micromètre la mise au point, sans toucher le boitier... mais ça n'est peut-être pas l'idéal.
En tout cas, avec un tirage moyen au niveau du soufflet, voici la profondeur de champ qu'on obtient avec un X10
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Il faut donc multiplier les clichés et utiliser un logiciel de stacking... au bout de plus d'une centaines de pdv, avec Zerene Stacker (je vous ferai une présentation de ce soft), on obtient
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(c'est un Pseudoscorpion, une bestiole faisant partie de la microfaune du sol)
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(au rapport 1/1 avec le D700...)
Il y a bien sûr encore pas mal de points à évoquer et à améliorer.
Prochains posts...