ou à l'azote liquide
Je pense qu'il faut y aller tôt le matin, quand les insectes sont encore engourdis par le froid et aussi qu'il faut autre chose qu'une optique de microscope (qui n'a pas de diaphragme)
ça fait ma transition avec les objectifs évoqués au point"12" sur le schéma de principe... il faut effectivement un peu plus de pdc (et diminuer le nombre de clichés dans une pile) ainsi que des focales qui permettent de s'éloigner un peu plus du sujet (cm au lieu de mm)
Par ailleurs, mais je vais peut-être finir par acheter ça, il faut un vrai rail macro avec mouvement micrométrique (et ça ne court pas trop les rues)...

Bon,

mes premiers test sont peu concluant : pas de photos à montrer!

il semblerait quand même que
D70 + soufflet (à mi-extension)+24 inversé... je cadre un champ de 4mm...
maintenant : si je ferme le diaph... ben je vois pas grand chose!

si je reste en lumière continue... il en faut pas mal et je peux dire adieu aux bêtes vivantes... avec le flash annulaire ça suffit amplement mais dans ce cas ce sera que du statique!

A+

Alex

Hello
Merci Alex pour ton témoignage... je n'ai pas dit que c'était facile (après tout, ça ne fait que 25 ans que j'ai un refex), mais je vous engage à essayer et surtout persister... profiter aussi que lenumérique permet de multiplier les clichés sans que ça coûte un rond.
On s'en fiche de sortir une image sympa tous les cent clichés... on sort du cadre "normal" de la photo... les contraintes sont fortes.
On range sa fierté et on sort du club des transparents et on y va...
Rome ne s'est pas faite en un jour.

J'espère avoir un peu de temps ce week-end pour poursuivre ce fil.

Oui, c'est clair...
bon je vous passe les tests : notes sur des partitions entre autre! qui n'ont pas d'intérêts réel...
Mais bon en toute logique pour un usage qui peut m’être utile : micro insecte en collection j'ai moyen de cadrer assez serré pour éviter de cropper, et j'ai moyen d'avoir assez de lumière... pour la mise au point au pire ce sera à taton puis après je marquerai les repères qui fonctionnent...

ce week end j'essayerai quelques bestioles pour voir aussi la pdc... peut être je peux éviter l'étape stacking...

L'utilité de ton micro étêté pour la mise au point micrométrique m'apparait déjà comme quelque chose de très très utile... je vais partir à la chasse : ma disqueuse est déjà prête

a+

alex

Bonjour.
Je poursuis avec quelques précisions supplémentaire sur mon dispositif du moment.



Au niveau de la zone de prise de vue, il me semble important d'avoir une bonne source de lumière... un éclairage continu (27) pour composer et faire la mise au point - j'opte pour une LED de puissance et si vous voulez une référence, la "Jansjö" d'Ikea est vraiment excellente (à 10 euros au lieu de 25 il me semble... sinon, le modèle à pince est aussi très sympa)
... et au moment de la prise de vue, il faut un flash (19)...
Je suis loin d'avoir tout essayé (et les flashes annulaires "20" ne sont pas adaptés il me semble au studio stacking - on en reparle plus tard) et certaines options du schéma (18 - radiocommande) restent théoriques.
Bref, mon flash est synchronisé par câble (17 entre 15 et 30 euros - ICI - celui-ci me parait sympa avec sa possibilité d'incliner le flash... un peu long) et tenu près de la scène grâce à un petit trépied.
Je suis encore en train de tester des solutions de diffusion de la lumière.

34 -

35 -

Un diffuseur à la sortie du flash (23 - enfin, la forme est différente pour celui que j'ai) et s'il est seul, la lumière est trop dure...

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...d'où il me semble, la nécessité d'avoir un diffuseur près du sujet... le pot de yaourt (ou d'actimel - point "22" sur le schéma) n'est pas forcément idéal et il peut poser des problèmes pour la composition, la mise au point.

37 -
(ça me semble un peu plus homogène... mais les sujets poilus posent problème)

En fait pour avoir une lumière moins dure, il faut que tu approches ton flash le plus pres possible de ton sujet !
plus puissante ne veut pas dire plus dure.

L'approcher augmente la taille apparente de la tête de flash par rapport à la zone à photographier. Plus elle est près et plus elle semble "grande" par rapport au sujet et plus la lumière est diffuse. C'est ce qui se passe quand tu place un diffuseur près de ta source (le diffuseur devient la source). Dans ce cas, tu peux même retirer l'autre diffuseur de la tête de flash, il n'est plus très utile.

La difficulté en approchant ta tête de flash va être de ne pas dépasser le seuil de puissance "mini". En d'autres terme, tu vas rendre la lumière plus puissante (mais plus douce) et si tu ne peux plus fermer le diaph ni diminuer la puissance du flash tu vas sur-ex.
Ta solution de diffuseur rapprochée est une bonne façon de controler le pb.

Hello
Merci pour ton ajout d'expérience... le diffuseur à la sortie du flash, je n'ai pas encore fait d'essais sans... à venir
Sinon, pour contrôler la puissance, le flash est en "M" et je joue sur les tantièmes de puissance et des déplacements sur les cm par rapport à la scène.
Sinon, avec un objectif de microscope tel que celui que j'utilise n'a pas de diaphragme... mais ta remarque me permet une transition avec les prochains posts (que peut-on mettre au bout d'un soufflet)

Sinon, voilà les rapports macro les plus ultimes que je peux obtenir en ce moment avec le soufflet et les différents objectifs en ma disposition.
(on peut augmenter encore ce rapport en ajoutant des bagues, des bonnettes, des doubleurs...)

Avec un objectif 10x (un "M10" Olympus... mais je dirais qu'en studio stacking, tous se valent)

38 -
(3 mm de largeur pour un capteur de 36 mm -> rapport 12/1 - soufflet étiré à fond)

Le soufflet offre une certaine latitude pour modifier le rapport macro, mais si on le replie à fond, on a un vignettage terrible

39 -
(les objectifs de microscope sont des UGA - en fait, la latitude pour changer de rapport n'est pas si grande)

Avec un objectif 20x

40 -
(notez la pdc ultra faible... stacking obligatoire - même chose quand on replie le soufflet -> vignettage)

Avec un 40x

41 -
(bon, là, j'ai du mal à calculer le rapport macro - entre 35 et 40 ?)

A comparer avec le 19/35 à 19 mm au bout du soufflet étiré à fond

42 -

... un peu moins fort, mais ce dernier dispose d'un diaphragme, ce qui permet d'augmenter la pdc (et diminuer le nombre de clichés pour le stacking)

Tiens tu viens de me faire penser que j'avais un éclairage Led (continu) circulaire pour ma bino... il pourrait aller au bout du soufflet pour peaufiner la mise au point...

J'ai regardé pour les bagues RMS, M39 mais pas trouvé ce qui semble être bon...

Avec le x40 le pouvoir discriminant semble impressionnant

Sur tes sujets poilus je préfère le rendu de la seconde image ... mais là ça n'engage que moi

A+

Alex

Nous venons de franchir les limites de l'au-delà... C'est super impressionnant. Ce qui m'effraie, outre le montage nécessaire, c'est la multitude de choix possibles dans chaque paramètre... comment choisir, comment savoir ce qui permettre d'obtenir les meilleurs résultats...

Je dois quand même reconnaitre que pour le coup... je regrette que Nikon n'ait pas un équivalent au mpe-65... mais bon

Bon, sans vouloir détourner mais pour montrer ce qui m'attirerai dans les grands rapports de grossissement "moins extrêmes" que Fred : c'est ce genre de photo

comme quoi on peut arriver à mettre du paysage derrière tout ça...
Du coup je vais essayer d'approfondir (lorsqu'il fera beau...) le 60 ou 90 macro plus bagues allonges et soit flash annulaire soit sb 800 en déport...

il semblerait que 60mm macro + une bague allonge puisse faire l'affaire (avec un crop malgré tout) par exemple

faudrait que je fasse un test avec une bague qui conserve les automatismes... au moins pour la mesure de la lumière et le contrôle du diaph...

Alex

Hello
Merci Nouk et Alex pour vos posts.

@Alex : si tu penses encore à utiliser un objectif de microscope (ou des modèles plus spécifiques - point "12" sur le schéma de principe), voilà le genre de bague qu'il faut acheter - lien (là c'est un modèle RMS -> M42... après, il faut trouver une bague M42 - > Nikon F) - mais je prux comprendre ton besoin de "mobilité"... alors je te suggère, et je pensais être assez clair, de te trouver le même genre de zoom UGA que le mien (avec une bague de diaph - exemple), tu l'inverses et tu ne seras plus très loin d'un MPE 65.

@Nouk : pour la multitude de choix, ma foi... sans doute que oui (et encore, je n'ai pas encore évoqué les objectifs du point "12"), mais après, on fait selon le matériel dont on dispose, le temps qu'on a, les sujets (qui se prêtent plus ou moins à telle ou telle technique...)
Il est fort probable qu'après quelques semaines de tests, lorsque la saison de macro reprendra, je rechausse le 19/35 en inversé + flash avec fibres optiques ou flash déporté avec diffuseur (là, je dois encore mettre au point certaines choses) -> sujets dans la nature.
Ensuite, je vais sans doute capturer quelques bestioles pour les shooter en studio stacking -> soufflet + objectif de microscope
Je garde en tête l'idée de faire du stacking sur certains sujets encore vivants, dans la nature (mais il faut zéro vent et sans doute se lever tôt pour profiter de l'engourdissement des insectes pendant la nuit - je dois encore acheter un rail macro qui permet les déplacements micrométriques)
Les plus forts rapports, ceux que j'ai montré en fin de post précédent, c'est pour des sujets cellulaires... à trouver...
Bref, ça reste encore assez clair et simple pour moi. De là à dire que c'est accessible... inverser un UGA, oui, ça me parait faisable par tout le monde.

Mais il y a toujours l'histoire de la languette sur les DX avec l'UGA ! Il faudrait une cale micrométrée pour gérée l'ouverture du diaph.

Salut Fred : merci pour les liens... je devais avoir une erreur dans ma requête ... fixer un objectif de microscope m'intéresse toujours mais pas pour les mêmes sujets (plutôt pour des critères morphologiques afin d'illustrer des clés de détermination par exemple...). au final je me dit que je pourrais très bien coller la bague RMS=>M42 à une de mes bagues allonges qui ne coutent rien (surtout si j'en récupère à côté des qui ont la conservation des automatismes les prix baissant fortement). Ce qui ne m'oblige pas à racheter une bague de plus...

Concernant ta proposition de 19/35 inversé : j'avais bien relevé...
mes tests avec le 24 tokina f2.8 ais sont assez concluant en terme de grossissement... le hic c'est la photo en extérieur : si je ferme le diaph je ne vois plus et si je le ferme après visé je bouge Ca oriente donc l'usage de cette stratégie vers du studio! Mais comme d'après tes tests le système avec objectif de microscope me parait plus performant je ne vois pas (pour moi) l’intérêt de multiplier les mêmes solutions... je cherche donc un complément opérationnel en extérieur... si bague allonge (avec automatisme) + objectif macro (qui piquera certainement un peu plus) j’obtiens des grossissements satisfaisant ; alors avec les automatismes j'aurais le contrôle automatique du diaph et du flash en plus
En gros : plus de confort pour une visée et une mise au point sur le terrain.
Ca me fait 2 solutions (studio et extérieur) à moindre coûts en plus

a+

Alex

C'est pour ça que je suggère d'acheter un zoom UGA avec bague de diaphragme (ce qui est le cas pour le Tokina 19/35... que l'on trouve aussi en Vivitar, Hanimex il me semble)
Par contre, si tu comptes utiliser ton Sigma 10/20, effectivement, il faut trouver une astuce de cale (ou une BR3 ?)

Alex : oui, qu'on a relâché la languette, c'est bien sombre et ça devient impossible de vérifier si la map est encore bonne... il faut être patient et avec un peu d'expérience, le taux de réussite s'améliore. Je suis aussi en train de travailler à l'adaptation d'une lampe à LED pour un éclairage en continu juste pour la map et la compo, en version portable, sur le terrain, attachée à l'objectif inversé (ou le soufflet).