Hello
Encore merci pour vos com'.
En fait, si je n'avais pas tant de boulot, je pourrais aller un peu plus vite... vous verrez qu'en dehors de quelques moments forts (Stromboli en fait partie), je n'ai pas pris trop de photos.
Par exemple, pour la journée du lendemain de notre arrivée, c'est du quasi farniente.
Lundi 25 juillet - Cave di pomiceNous avons pris une location en dur (alors que depuis des années, c'est itinérance en camping) pour nous reposer. Nous avons choisi l'archipel des Eoliennes pour son espace limité ainsi que le peu de choses à y faire... disons qu'en une semaine, on a le temps.
Bref, on ne se met pas la pression... pour cette journée, un seul objectif, se rendre à "cave di pomice" pour y retrouver une de nos missions lorsque nous étions auditeurs libres à l'ENS de Lyon. En effet, à cette époque, alors que nous préparions le voyage à Lipari, un de nos professeurs nous avait donnés pas mal de conseils et nous avait missionnés pour lui ramener quelques cristaux de pyroxène que l'on ramasse en haut du Stromboli ainsi que de l'obsidienne mélangée à de la ponce (il voulait montrer que ces deux roches ont la même composition). Nous lui avons rapporté un échantillon maousse, entre 5 et 10 kg et quelques années plus tard, alors qu'il était en interview dans un Telerama à l'occasion d'une "nuit des étoiles" (Pierre Thomas - un planétologue), on l'a vu en photo devant notre échantillon
Bref... ce gisement nous avait laissé un super souvenir.
(on peut ajouter qu'il nous avait aussi ramené quelques blessures/coupures... l'obsidienne, ça casse comme du verre et ça n'aime pas les coups de marteau de géol... ça se défend quand on tape dessus)
Par rapport à notre hébergement, la carrière de ponce (puisque la coulée d'obsidienne est à côté) est à sept kilomètres... un peu trop pour nos gambettes du moment.

On se décide donc à prendre un bus (assez réglo pour les horaires, les tarifs) qui fait "le tour de l'ile" et s'arrête justement à "cave di pomice" (au fait : pomice = ponce).
En attendant le bus, nous avons hésité à louer un scooter. On peut monter à deux dessus, mais comme nous n'avons vraiment pas l'habitude du deux roues (et encore moins d'un scooter), comme la circulation nous parait assez folle, nous jouerons la sécurité... pas de scoot, pas de pétarade, pas de vent qui fouette le visage... et on économise une centaine d'euros.
Une ou deux images de l'endroit.
41 -

(cette fois-ci, le bleu de la mer est du aux roches claires exploitées par la carrière (extraction de ponce) - les vraies pierres ponce flottent - ça fait toujours bizarre - mais pas mal coulent tout de même)
42 -

(dominante d'obsidienne - un verre volcanique sans cristaux pour cause de vitesse de refroidissement et aussi de composition chimique)
43 -

(obsidienne et bulles de ponce mélangées... enfin, organisées en lits façon
berlingot - c'est ce genre de chose que nous avions ramené à Pierre Thomas... pas la peine de mettre un com', c'est juste pour info...)
(enfin, quitte à donner des infos, il y a parmi les ZR quelques géologues ou profs de SVT ou encore des gens qui sont allés en Islande - là -bas, par exemple dominant le camping au Landmannalaugar, il y a de grosses coulées d'obsidienne... avec le temps, on voit l'obsidienne qui finit par cristalliser et on obtient une rhyolite... rhyolite qui donne des couleurs somptueuses au
Landmannalaugar)
Après cet épisode géologique - et je peux vous dire que nos ados ne se sont pas fait priés, ils ont échantillonné comme des fous - nous sommes allés à la "plage" en contre-bas, au pied de la carrière.
Nous avons amené deux paires de palmes, masque, tuba et j'ai aussi emmené mon sac EWA étanche en espérant faire quelques photos de poissons sous l'eau...
La mer était assez fraiche et aussi très agitée.
Olga était aussi très stressée... bref, on a profité moyennement de l'endroit.
Quelques poissons multicolores, comme le sait faire la Méditerranée... aucune photo potable sous l'eau.
En attendant le bus, nous nous sommes pris une petite averse (et je crois que ce seront les seules gouttes du voyage -> dédicace à Catherine)
Pour passer le temps - nous avions un peu d'avance - je vais faire quelques macro.
44 -

(encore inconnue pour moi - une exotique de jardin)
45 -

(idem)
46 -

(un Criquet que j'ai déjà posté par ailleurs)
Voila... rien de plus.
Le lundi, nous irons à quelques encablures de Lipari... sur le Vulcano.